EUNJUNG
Kwon Eunjung
Age : 18 ans
Date de naissance : 25 décembre 2002
Lieu de naissance : Séoul
Orientation sexuelle : bisexuel
Occupation : étudiant en musicologie assidu à sa façon
Surnoms : Eun, Bunny, l'autre pute là
Groupe sanguin : AB+
MBTI : ESTP-T
Langues : coréen, anglais
권은정
Physique :
1m77 - 67kg, juste assez musclé.
Cheveux : bruns, presque noirs
Yeux : marrons gris
Piercings : Les oreilles y sont passées, le reste du corps suivra
Tatouages : Aucun
Cicatrice : Aucune
Autre : Split eyebrow très très fréquent
Né d'une famille recomposée, premier fils d'une seconde union de son père, EunJung n'avait rien pour se détacher de la masse. Il était un enfant comme un autre, peut être un poil plus colérique que les autres enfants de son âge, à la limite d'une rancune souvent inexpliquée, mais les gens disaient bien vite que cela faisait partie intégrante de son caractère et qu'il ne servait à rien d'essayer de l'en changer. Oui, il était somme toute comme tout le monde.
EunJung était le troisième d'une fratrie de quatre. Certes, c'était un drôle de patchwork où il trônait entre son demi frère Yeong Cheol, né de la première union de son père et de dix ans son aîné, son autre demi frère HaeChan, né de la première union de sa mère et de six ans son aîné, et le petit dernier de trois ans son cadet, Yongbok. Mais c'était une famille qu'il chérissait plutôt. Au détriment de ce drôle de caractère dépourvu d'affection qu'il pouvait sembler avoir.
Mais celui qu'il aimait le plus, c'était Yeong Cheol.
Le plus vieux de ce puzzle moderne qu'était cette drôle de famille était un véritable modèle pour lui. Il était là, plus présent au quotidien que ne l'était son père, toujours terré à travailler pour assurer de quoi nourrir cette petite colonie. Il était là, et lui avait appris ce que c'était que de rire, d'avoir peur, de s'amuser. Il lui avait fait découvrir ses propres passions, le rock et le skate, lui apprenant à rouler presque mieux qu'il ne savait marcher. Il lui avait montré ses films favoris, toujours là pour essuyer ses larmes quand il pleurait devant les films romantiques ou le rassurer quand il paniquait devant les films d'horreur et épouvante. Il était là, à écouter ses rêves et lui raconter les siens. EunJung avait la tête pleine de projets là où Yeong Cheol n’en avait qu’un, il voulait chanter, devant des foules entières, il voulait utiliser sa voix grave pour porter des messages.
Oui, il était là, pour le voir grandir, l'aiguiller et le conseiller, le chercher à l'école et tous ces rôles que son père aurait dû endosser à sa place.
Forcément, leur relation était fusionnelle, forcément ils se connaissaient mieux que tout le monde l'un et l'autre.
Quand arriva l'année de ses treize ans, EunJung découvrit l'amour pour la première fois. Il avait appris ce que c’était que de sentir son coeur s’emballer, cette impression que la cage thoracique était bien trop petite et emprisonnait son palpitant que rien ne pouvait arrêter. Il savourait ces papillons que beaucoup d’autres critiquaient, il découvrait cette nouvelle sensation et l’adrénaline qu’elle lui offrait. C’était tout nouveau pour lui, c’était grisant, super plaisant, et sans doute qu’il avait sombré.
Oh, il n'avait pas trop osé en parler à Yeong Cheol puisque la personne pour qui son cœur s'était épris était un homme. De six ans son aîné.
Ce n'était pas normal de s'amouracher d'un homme pas vrai ? Il ne l'aimait que parce qu'il voyait en lui une figure fraternelle, c'est tout pas vrai ? Alors pourquoi, pourquoi à chaque fois qu'il croisait ce surveillant dans les couloirs du collège, il avait toujours des papillons dans le ventre ? Pourquoi est ce que dans ses rêves les plus fous il imaginait ses mains sur sa peau, malmenant son corps tout entier alors que son esprit n'était déjà plus de ce monde ? Pourquoi est ce qu'un simple homme pouvait le rendre aussi fou ?
EunJung n'en savait rien, mais peu à peu, il s'était approché de cet homme. Il avait fini par apprendre son nom, son prénom, ses passions. Il traînait avec lui, à chaque récréation, il bavardait avec lui dès qu'il en avait le temps et faisait presque même exprès d'être envoyé en retenue pour les passer avec lui. Et il avait appris le piano pour lui.