
Hanzo TANAKA
Age : 21 ans
Date de naissance : 4 mars
Lieu de naissance : Tokyo
Orientation sexuelle : Ne se pose pas la question
Occupation : Emmerdeur chroniquement en ligne


HANZO
半蔵
Surnoms : HANZOOOOOOOOOOOOOOOOO PUTAIN DE BORDEL CE GOSSE
Groupe sanguin : O-
MBTI : INTJ - T
Langues : japonais, coréen, anglais, bases d'italien (surtout les insultes)
Physique :
1m77 - 61kg
Cheveux : blonds pour le moment, longueur variable
Yeux : noirs
Piercings : Aucun
Tatouages : Aucun
Cicatrice : Aucune

Tokyo, mars.
Comme tous les jours, une nouvelle âme venait rejoindre la capitale du pays du soleil levant. Fils du célèbre géologue Hideo Tanaka et de la neurochirurgienne de renom Fumiko Tanaka, frère cadet de Chiyo Tanaka et futur aîné de Toshiyuki Tanaka, Hanzō était né.
Comme beaucoup d'enfants de son pays, Hanzō a grandi dans l'excellence. Il devait être dans les meilleurs, partout, car ses parents n'étaient pas n'importe qui. Il avait des enseignements privés avec des instituteurs de renom, des pointures de la science, qui venaient à son domicile, jusque dans ses plus intimes appartements pour lui inculquer l'art de leurs disciplines. Tout au long de sa jeunesse.
Si les langues étaient un monde obscur qui ne lui parlait pas, la science n'avait pas le moindre secret pour lui. Ses parents toléraient ses lacunes en littérature en l’encourageant à briller sur d’autres champs et très vite, son avenir semblait tout tracé. L’enfant d’à peine dix ans comprenait mieux que beaucoup qu’est ce qu’étaient les états de la matière, comment est ce que la lumière se propageait et pourquoi la dispersion donnait des arc-en-ciel que les autres enfants se contentaient d’admirer en silence pendant que lui calculait de tête les rayons de courbure des rayons lumineux. Oui, il était destiné à de grandes choses, ses parents le savaient, et ses parents en étaient fiers.
Mais Hanzō ne l’entendait pas tout à fait de cette oreille.
L’anniversaire de ses dix ans fut celui où il reçut son premier ordinateur fixe. Une bête bien grosse qui ferait rire n’importe quel enfant de notre époque, mais déjà très, sans doute trop, puissante. Cet outil que ses parents lui avaient offert pour simplifier sa prise de note, ses recherches extrascolaires et ses loisirs qui consistaient le plus clair de son temps à résoudre des problèmes mathématiques, fut une véritable révélation pour lui. Oui. Internet lui offrait tout le champ des possibles.
A peine avait-il allumé la bête, découvert quelques rares opportunités qu’offrait la toile, voilà qu’il avait décidé d’une chose : il en deviendrait un expert.
Alors il l’avait fait.
Il avait appris les bases de l’informatique, sur des forums obscurs que ses parents ne le soupçonnaient pas de fréquenter. Il avait vite compris qu’entre ses mains, internet était la plus puissante boule de cristal, et il comptait bien s’amuser avec.
I WILL LET YOU WIN THIS GAME
Hanzō avait appris comment se servir d’internet, ses atouts et ses failles, et avait étudié ces dernières sous toutes leurs coutures. Son premier coup fut bien rapide à arriver.
Le jeune collégien avait découvert les applications de communication qu’utilisaient ses enseignants. Très peu sécurisées si vous voulez son avis, mais sans doute ne s’étaient-ils pas attendus à tomber sur un gamin de sa tempe. Toujours était qu’il avait infiltré les systèmes de “sécurité”, trouvé des messages pour le moins compromettants qui n’auraient pas dû être envoyés dans une conversation professionnelle, et il les avait utilisés, pour lui.
Il avait mis son prof de japonais face au fait accompli : Hanzō avait trouvé les messages partagés avec une de ses camarades de classe, des sextos plus sordides que ne l’aurait souhaité voir l’enfant de dix ans, mais au final, qu’étaient quelques mots en échange de bonnes notes et d’un peu d’argent de poche ? Petit génie du mal, il avait fait chanter son professeur, et fier de lui, il en avait parlé à sa sœur.
Mais Chiyo ne voyait pas cette histoire du même œil.
Elle était dans les rangs, un peu trop sans doute, et était l’élève parfaite dans les langues et la littérature. Hors de question qu’avec une magouille, le génie des sciences ne vienne l’égaler sur le papier. Alors oui, elle avait eu la langue plutôt pendue, elle avait raconté les méfaits de son frère à ses parents et évidemment, l’enfant s’était fait punir. L’enseignant avait été racheté, remboursé des sommes qu’Hanzō avait pu lui dérober, et gratifié d’un extra pour acheter son silence. Comme si c’était lui qui avait besoin de se taire…
Après ce premier incident, Hanzō n’avait pas arrêté. Sans doute aurait-il dû, mais honnêtement ? Ça l'amusait plus que de raison. Il passait ses journées derrière son ordinateur, à jouer, à étudier, à apprendre des choses plus utiles que ce que l’école lui enseignait. Et malgré tous les efforts de ses parents qui devenaient chaque jour davantage de simples géniteurs pour lui, il ne retourna jamais entre les murs de son établissement scolaire pour autre chose que passer ses examens.
Après tout, à quoi bon perdre son temps ?
Il gardait d’excellents résultats dans toutes les matières scientifiques et restait médiocre dans tous les autres domaines, par flemme de s’investir davantage dedans. Oui, pourquoi faire, quand les simples sciences suffisaient, quand ses journées se résumaient à lire des études scientifiques trop poussées pour son âge et apprendre à coder et pirater sous le nez de ses parents qui ne pouvaient pas se résoudre à simplement le priver de son ordinateur.
"Peut-être est-il autiste ?” se demandait son père devant ses centres d’intérêts réduits et sa difficulté à aller vers les autres. “Ou schizophrène ?” interrogeait sa mère en le voyant toujours reclu sur lui-même et à deux doigts d’être schizoïde.
Non.
Hanzō n’était rien de tout ça.
Il voulait juste être tranquille.
Et pour que ses parents le comprennent, peut-être avait-il fait trop grand.